L’histoire que raconte le Carnaval Biarnés est riche en personnages, que l’on peut retrouver tous les ans au cours des différentes animations.
Le roi Sent Pançard, qui s’était réfugié en Aragon pour échapper au bûcher, revient à Pau en compagnie de sa femme Carronha en faisant étape dans une ou plusieurs villes.
A son arrivée, la timpona règne dans la cité : tout le monde mange, boit, chante, danse… Les ours s’en donnent à coeur joie, on célèbre Sent Porquin le Dieu porcin…
Mais attention, le sinistre Quarèsma veille et veut reprendre les rênes. L’inconséquence de Sent Pançard lui attire les foudres du peuple. Il comparaît en jugement, et on lui impute tout ce qui s’est mal passé pendant l’année écoulée. Finalement, les juges le condamnent au bûcher et les gendarmes se chargent de l’y emmener.
Heureusement, pendant le trajet, Sent Pançard parvient à s’échapper et il s’enfuit vers l’Aragon. La foule restée sur place en est réduite à brûler un mannequin à son effigie.
Sent Pançard, lo rei de Carnaval
Il représente l’état de déliquescence et les contradictions de la société.
Carronha, la femme de Sent Pançard
Par son allure générale, elle symbolise la permanence du carême.
Quarèsma le rabat joie
C’est l’anti joie ; il est puritain. Il personnalise la période maigre sans viande et sans vin. Cette période dure quarante jours d’où son nom : Carême.
L’ours, l’animal du printemps.
Il est le symbole de la sexualité mâle et bestiale, le tentateur de la chair : le diable pour le clergé. Il annonce le retour du printemps.
Sent Porquin, le Dieu de Sent Pançard.
Les gendarmes
Ils incarnent l’ordre, la discipline. C’est la volonté de conquête.
La cort / La cour
La cour du procès de Sent Pançard